Avec la révolution numérique, les environnements organisationnels ont été bouleversés. Les cadres normatifs revus pour s’adapter à un cadre spatio-temporel sans frontières.
De ce fait, les pratiques communicationnelles ont évolué. Prenons l’exemple du courriel qui est devenu un révélateur de nouvelles interactions dans des contextes de travail, que ce soit au sein de son entreprise ou avec des clients.
Le ton employé dans les e-mails peut parfois être désagréable, discourtois. Omettant ainsi tout rituel de civilité. Rudesse, démonstration de force de temps en temps, injonctions, ton informel, des messages trop courts, peu explicites, la réception d’e-mails peut être difficile pour celui ou celle qui vous lit.
Pour que l’incivilité ne devienne pas une norme de communication au sein de votre organisation, voici quelques réflexions pour répondre à ces messages électroniques irrespectueux :
- 1°) soufflez, prenez le temps de répondre et pourquoi pas le faire en différé ? Cela vous permettra de ne pas réagir à chaud.
- 2°) un courriel urgent est-il vraiment urgent ? Des règles de tri, d’urgence que vous aurez au préalable paramétrées couperont court à des sollicitations incessantes où vous ne devez pas être soumis à l’inorganisation des autres. Si c’est vraiment urgent, d’autres moyens de communication directs sont possibles : sms ou un appel téléphonique.
- 3°) cet e-mail vous est-il vraiment destiné ? Si vous n’en êtes pas le destinataire principal, lisez le et classez le. Cela évitera toute surcharge informationnelle.
Ce n’est pas parce que l’individu est isolé derrière son écran que les règles de politesse en matière de courriels ne doivent pas s’appliquer.
Catégories :
Communication digitale
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